Montclar : et maintenant ... la suite !!!

En 2014, la commune était à la tête de 1 700 000 € de factures impayées. Nous avons dû emprunter pour toutes les solder. Nous avons depuis, remboursé ces emprunts.

La dette était alors de près de six millions. Nous l’avons réduite de 832 000 €.

Ce qui reste à payer par la commune se limite à présent aux emprunts contractés pour la station, des investissements réalisés avant 2014, dont quatre millions restant à payer pour le nouveau télésiège, qui sera vieux quand il sera soldé en 2041.

En 2016, la renégociation de la dette auprès des banques a permis de diminuer les annuités d’emprunts « télésiège » : les 378 000 €/an ont été ramenés à 267 400 €/an.

Ces « presque 100 000 € » ont permis de dégager de la trésorerie et d’effectuer entre autres des travaux routiers urgents. Depuis 2018, la commune a un peu d’argent en caisse.

Il est indéniable que notre commune se doit d’investir, et de fait a besoin d’emprunter de l’argent, évidemment ! Mais de manière mesurée et de manière équilibrée et pour les habitants de la commune et pour la station elle-même. Le tourisme a permis à Montclar de se développer mais « l’outil station » démesuré qui a été mis en place ne fonctionne plus en l’état. Cet outil doit être pensé autrement sinon nous le perdrons. Il est urgent de s’adapter à l’évolution du tourisme de montagne

La station telle qu’elle a été conçue a rendu la commune de Montclar bien malade. Nous avons commencé à la soigner, mais elle n’est pas guérie, loin s’en faut.

Il nous faut à présent créer un cœur de village à Montclar.

L’historique de notre mandat peut se résumer en trois étapes :

• Analyse de la situation en 2014, constats et conclusions de cette analyse.
• Actions et travaux mis en œuvre pour redresser les finances.
• Redémarrage entamé avec de nouvelles perspectives.

Les deux premières années de mandat ont été chaotiques et perturbées. Notre légitimité a été systématiquement mise en doute malgré l’impartiale expression des isoloirs.

Notre démission a été demandée à de nombreuses reprises, des pétitions ont été lancées . Nous avons tenu bon et sommes fiers de notre résultat, malgré son impopularité bien compréhensible.

Les dossiers urgents et indispensables à la survie de la commune ont été traités en priorité. De nombreux autres dossiers, également importants ont été abordés. Certains ont été menés à terme, d’autres sont encore en cours. De nombreux sujets restent à traiter (voir livret « LA COMMUNE »).

Nous avons mis en place une Délégation de Service Public : les remontées mécaniques sont désormais gérées par une société privée, qui doit une redevance à votre commune, laquelle est évidemment toujours propriétaire de ses infrastructures !

Les habitants ne financeront plus des investissements qui génèrent des crédits sur le long terme comme par le passé, et se terminent par des augmentations d’impôts.

Les investissements liés à la station seront toujours portés par la commune afin d’obtenir un maximum de subventions, c’est indispensable.

Mais la partie en autofinancement, ce qui « dépasse », sera à l’avenir financé par le délégataire, quel qu’il soit.

C’est dans ces conditions que nous travaillerons, par exemple, pour trouver les subventions qui permettront d’aider à financer les deux télésièges de la « Brèche » et des « Lacs » implantés sur la commune du Lauzet/Ubaye qui doivent être remplacés en 2026.

La situation financière que nous avons découverte en 2014 a déclenché une enquête administrative demandée par la Préfecture. Un rapport d’observations a été publié par la Chambre Régionale des Comptes concernant la gestion des années 2008 à 2014. Notre prise de fonction a donc été compliquée et de plus, abondamment contestée.

Dans ce rapport, le Procureur de la République a trouvé matière à entamer une procédure judiciaire qui pourrait déboucher sur des convocations au Tribunal Correctionnel.

Montclar ne peut plus se permettre de revivre ce type de situation.

« C’était mieux avant » ou « Il n’y a plus d’animations » sont des phrases que l’on entend souvent. La commune n’est plus en mesure d’assurer ce qui était possible « avant ». Elle s’y est essoufflée. Financer les salaires de personnes dédiées au « tourisme » et à « l’animation » au détriment de la commune a coûté cher au contribuable et n’est plus possible pour l’instant.

Par ailleurs, une somme impressionnante de réalisations qui ont été mal pensées, mal positionnées, posent aujourd’hui une somme de problèmes qui risquent rapidement de remettre en question l’avenir de la station.

L’idée de départ de créer une station de ski était excellente à la fin des années soixante, cela a permis des réalisations incontestablement positives.

Mais nous sommes beaucoup plus réservés quant aux méthodes mises en œuvre en matière de gestion, d’implantation des remontées mécaniques, de sécurité des personnes transportées et de sécurité sanitaire intercommunale. Nous nous battons quotidiennement pour maintenir l’économie touristique de cette station (voir livret « LA STATION »).

L’état serait intervenu d’autorité tôt ou tard mais de manière bien plus douloureuse.

Durant l’intégralité du mandat que vous nous avez confié, nous avons respecté cette nette volonté de changement, et ce, malgré une importante modification subie au sein du conseil municipal dès la deuxième année qui aurait pu déstabiliser cette nouvelle gestion communale.

Il y avait largement du travail pour toutes et tous au sein de ce conseil municipal. Certains n’ont toutefois pas su trouver leur propre rôle.

Nous avons néanmoins décidé d’œuvrer pour que l’entièreté de cette mandature soit consacrée au retour de Montclar à une dimension communale, tout en préservant sa dimension touristique au sein de notre vallée de la Blanche. Nous y sommes arrivés. Beaucoup reste à faire…

Afin de servir au mieux la cause commune, nous avons travaillé assidûment, honnêtement et sans intérêts personnels.

Notre nouvelle équipe s’engage à continuer d’œuvrer pour la collectivité avec intégrité.

À présent, la situation financière est assainie. Nos opposants le reconnaissent ! Nous pourrons financer dans la commune ce qui ne l’a pas été par manque de moyens. Un tourisme montagnard quatre saisons raisonnable et raisonné est à mettre en œuvre. L’hiver ne suffit plus à nourrir Montclar !

Voilà. Si tout le monde veut bien retrousser ses manches dans un esprit constructif, Montclar peut à nouveau se tourner vers un avenir positif.

Afin de parler d’avenir, nous vous invitons à consulter le double livret ci-joint :

« LA COMMUNE » et « LA STATION ».